Du moyen âge à la fin de l’ancien régime, l’Eglise Catholique a eu le monopole des écoles et donc de l’INSTRUCTION.
Garante par l’Evangile de la dignité de l’Homme, arbitre des savoirs et dépositaire des connaissances du temps, elle était, par principe, la première force vive capable (dans le sens de douée pour) d’instruire. L’enjeu pour les sociétés du temps était ainsi de former, dans les écoles monastiques, la relève du clergé et pour les grands prélats de la politique de former à l’excellence les futures élites d’un royaume naissant.
A la suite d’Alcuin , les cardinaux Richelieu ou Mazarin s’y illustreront avec brio donnant la noblesse d’un schéma éducatif français.
Une trajectoire percutée par la Révolution Française de 1789 et la lente maturation politique du XIXème siècle. Les assauts anticléricaux, les désirs d’instruction laïque et les aspirations égalitaristes vont, dans la question du combat scolaire, engager l’Enseignement catholique dans un nouveau positionnement anthropologique ; celui de l’ÉDUCATION.
Educare au sens de conduire vers, de révéler et de réaliser une personne capable de réfléchir, de penser, d’agir et qui invite chaque éducateur à une conversion permanente du regard en reconnaissant les capacités et les fragilités de son élève. L’ambition affirmée en 1965 d’une Education Intégrale.
Moment majeur de bascule qui donne à l’enseignement catholique non seulement sa force et sa noblesse mais aussi toute son Espérance.
L’école ne devient plus uniquement le lieu du savoir et de l’obéissance mais celui de l’ESPERANCE comme le déclarait le pape Saint Jean-Paul II en 1991.
Nous nous efforcerons d’y répondre dans les plus bref délai dès que nous en aurons pris connaissance.
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